ouille c'est chaud

Publié le par chefpolo

Une des choses les plus difficile en cuisine au début, c'est de s'habituer aux brûlures et aux coupures, nombreuses en fonction de la dextérité de l'usager.
Je porte des lunettes. Comme beaucoup de gens très bien d'ailleurs ! Et lorsque j'ouvre un couvercle pour humer un fumet ou une préparation ou pour y ajouter  un ingrédient, immanquablement je me retrouve aveugle pendant un bon moment: de la buée plein les carreaux. Ce n'est pas grave en soit mais lorsque les deux mains sont prises l'une par le couvercle l'autre par une préparation liquide qui ne peut attendre, c'est coton.
Lorsqu'on sort un gratin du four ou qu'on veut regarder son poêlé pour l'arroser, tu peux
être sûr que les avants bras, les mains ou les doigts sont en contact avec une chaleur... qui cuit. On serre les dents, on se dit c'est le métier qui rentre. Et vite on passe l'endroit qui crame sous l'eau froide pour arrêter la cuisson.
Et ces projections d'huile, la queue de la russe bouillante, le torchon mal plié sous le plat, bref tout un répertoire de raison d'avoir des regrets d'avoir choisi ce beau métier.
Parer une volaille ou désosser une épaule c'est pareil, comment ne pas se couper. On aura pris soin de bien aiguiser son couteau avant, fièrement comme un grand, et vlan! Le voila t'y pas qu'il confond chair à parer et chair humaine. Ce sang, c'est dégueulasse. Pansement, gant à usage unique tu parles d'une pratique.
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